C'est quoi un coton conventionnel ?

A ce jour, 40 millions de tonnes de coton sont produits chaque année de manière conventionnelle. De manière conventionnelle veut dire… une agriculture intensive avec utilisation de pesticides, de fongicides, d’insecticides et d’engrais chimiques.

Etapes de production

Le coton est semé en rang. Sa culture peut être pluviale ou irriguée. Au cours de son développement le cotonnier doit faire face à de nombreux ennemis, il est parmi les plantes les plus attaquées du monde avec environ 1300 espèces se nourrissant à ses dépens, d’où l’utilisation nécessaire de pesticides et d’engrais.

Le cotonnier demande beaucoup de soleil et d’humidité. En Afrique les cultures sont moins mécanisées et requièrent une main d’œuvre importante. Aux Etats-Unis, en Europe ou au Brésil la récolte est mécanique.

Après récolte, le coton graine est transporté vers l’usine pour un pré-nettoyage.

Selon le type de récolte on caractérise la propreté du coton graine. La récolte manuelle permet d’obtenir une fibre propre moins chargée en résidus végétaux. Les opérations de nettoyage sont plus importantes si le coton graine est récolté mécaniquement.

C’est l’étape mécanique qui consiste à séparer la fibre de la graine. Nous obtenons ainsi de la fibre brute de coton prête à être tissée par les filateurs mondiaux. Avant l’égrenage était manuel, puis il s’est mécanisé avec l’égreneuse à rouleau puis l’égreneuse à scie. Toutes les composantes de la graine sont utiles et valorisées.

Les fibres de coton égrenées passent en presse pour y être lassées, compressées puis emballées. On obtient des balles de coton d’environ 220 kg. L’emballage permet de protéger les balles contre les salissures et les intempéries. Les sacs sont généralement en polypropylène tissé et laminé, en polyane ou en coton. L’emballage coton est de loin le préféré des filateurs. Chaque balle est pesée numérotée et échantillonnée pour être classée.

Chaque balle de coton est échantillonnée et classée en fonction de sa qualité. A la sortie de la presse, un échantillon de coton est prélevé sur chaque balle puis envoyé à la salle de classement. L’opération est manuelle dans beaucoup de pays mais le classement électronique HVI se généralise et devient incontournable. Ce classement détermine le niveau de qualité du coton, sa propreté et sa teneur en matière étrangère.

Et pour le coton recyclé, ça se passe comment ?

Tous les cotons blancs qui sont récupérés sont ensuite envoyés à nos usines.

Le centre de tri répartit la matière récupérée afin de maximiser sa valeur économique. Le triage est fait selon des critères bien définis (100% coton blanc). Les cotons sont répartis dans les différents conteneurs prévus à cet effet.

L‘opération d’effilochage consiste à transformer les fibres de coton recyclé (fibre longue) en une fibre courte pour le produit Ekokoon. C’est transformer le produit en un nouveau fil. 

Grâce à un service intégré de SETEX (maison mère d’Ekokoon) notre matière effilochée va subir une filature open-end complète pour faire du fil. Ce dernier sera blanchi pour lui donner une nuance du blanc. Les systèmes modernes de tissage chez SETEX offrent une large gamme de possibilités de qualités. Après tissage, le tissu est gratté pour apprécier son toucher.

Finalement, le tissu subira des traitements pour protéger votre santé.

4 critères écologiques du secteur textile retenus par Ekokoon

Ces critères sont les plus pertinents car les plus gourmands dans la chaîne de production textile. Ces critères ont été mesurés sur le coton regénéré ekokoon. Pour éviter toute allégation, tromperie sachant qu’un protège-matelas contient 70% de coton régénéré, nous nous basons sur les valeurs d’un européén moyen.

24 seaux d'eau utilisés

Consommation en eau

Coton conventionnel : 100 seaux d’eau utilisé | Coton Ekokoon : 24 seaux d’eau utilisés

C’est la consommation d’eau que nécessite le coton de sa plantation en passant par sa transformation industrielle jusqu’à l’entretien du consommateur. A savoir que le coton est l’une des fibres consommant le plus d’eau.

500 km parcourus

Transport

Coton conventionnel : 10 000 km parcourus | Coton Ekokoon : 500 km parcourus

En réutilisant, on évite le transport entre la plantation du coton au filateur puisque le coton réutilisé est directement envoyé au filateur.

+ O% d'OGM

OGM

Coton conventionnel : plante issue des semences OGM | Coton Ekokoon : +0% d’OGM

OGM = Organisme génétiquement modifié. Le coton génétiquement modifié possède 2 attraits pour pallier à ses problèmes de fabrication : l’un produit une tolérance aux herbicides à base de glyphosate et l’autre attrait stimule la production d’une toxine mortelle pour le ver du cotonnier (le premier ravageur du cotonnier).

Utiliser du coton recyclé c’est éviter une fois encore une production dangereuse pour l’environnement.

+ O% de pesticide

Pesticides

Coton conventionnel : nécessite beaucoup de pesticide | Coton Ekokoon : +0% de pesticide

Le coton est une plante fragile. De nombreux champignons, insectes, virus, chenilles se réfugient ou attaquent le cotonnier, détruisant les fruits ou dévorant les feuilles et les capsules : plus de 1 300 espèces. Pour remédier à la perte de récolte ou la détérioration des fibres que cela entraîne, de nombreux traitements sont appliqués, jusqu’ à 20 par an sur une même parcelle plusieurs fois par saisons.

Pourquoi Ekokoon utilise uniquement 70% de coton recyclé ?

L’association des deux cotons (conventionnels et recyclés) nous permet de vous proposer un produit qualitatif, durable et écologique.

Nous sommes actuellement en train de travailler sur un produit répondant aux mêmes besoins avec une composition à 100% de coton recyclé.